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Sarlat est entourée de boulevards circulaires tracés sur d'anciens fossés comblés au XVIIIe siècle (plusieurs demeures périphériques s'appuient aux vestiges des remparts). Entre les deux places " extérieures " de la Petite Rigaudie et de la Grande Rigaudie, la rectiligne rue de la République coupe l'agglomération en deux, l'axe véritable du vieux Sartat étant la courte et large rue de la Liberté, ancienne rue Bourgeoise. La partie ouest de la ville, traversée par la rue Jean-Jacques-Rousseau, ne manque pas d'intérêt, avec ses anciens couvents aux jardins secrets, sa chapelle des Pénitents blancs, édifice du XVIIe siècle abritant un musée d'art religieux, et sa tour de guet du XVe siècle. Les visiteurs pressés réserveront une demi-heure à ce quartier, devant s'attarder davantage dans le secteur est, beaucoup plus riche (Sarlat ne s'explore convenablement qu'en une demi-journée).

L'ancienne cathédrale mêle ses styles de façon parfaitement hétéroclite : datant surtout du XVIe siècle (chour) et du XVIIe (nef), elle comporte des parties des XIIe et XIVe siècles, témoignages de l'église antérieure, abbatiale déjà en piteux état pendant la guerre de Cent Ans. Le portail du XVII siècle, surmonté de statues médiévales mutilées, s'ouvre dans une façade romane, tour dont le dernier étage est une adjonction (la bizarre toiture bulbeuse est surnommée par les Sarladais " casso grauIo ", chasse-corbeau). Ample et claire, l'église aux énormes piliers n'abrite guère d'ouvres remarquables, à l'exception de belles boiseries gothiques rapportées, dans deux chapelles. et d'un buffet d'orgue réalisé en 1770 par Cliquot. La sacristie occupe une salle ancienne capitulaire, construite au XIVe siècle.

En sortant par le bas-côté droit, on découvre une chapelle du XII siècle, restaurée au XVIIe par la confrérie des Pénitents Bleus de Sarlat. qui réunissait bourgeois et maîtres artisans. Les pittoresques cours des Fontaines et des Chanoines, puis un passage, permettent de gagner le chevet de l'ex-cathédrale et la curieuse Lanterne des morts (XIIe s.), monument dont l'usage initial reste mystérieux. Les spécialistes pensent qu'il commémorait le passage de saint Bernard à Sarlat, mais ne savent ni ce qui justifia son surnom, ni à quoi servait l'étage aux petites ouvertures, sans communication avec le rez-de-chaussée. En quittant la Lanterne des morts, il faudrait flâner rue d'Albusse, gagner la rue Landry et le Présidial, élégante demeure qui fut le siège de la justice royale au XVIIe siècle.