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etienne.jpgD'une folle élégance, cette cité dorée est évidemment très touristique avec ce que cela comporte de désagréable en saison pour les Périgourdins envahis et les voyageurs aimants muser tranquillement, mais reste infiniment attachante dans les pires cohues. Haïrait-on la foule et les collectionneurs de cartes postales qu'on pourrait toujours s'y promener la nuit ; le jeu des ombres et des éclairages magnifie pignons et galeries, prête quelque mystère au cours et aux passages.
L'origine de la ville natale d'Etienne de la Boétie, (sa maison est en photo à gauche), le grand ami de Montaigne remonte à l'époque galo-romaine. Elle se développa au VIIIe siècle avec la création d'une abbaye bénédictine, couvent placé sous le patronage de Saint Sacerdos (un évêque de Limoges). Sarlat, érigée en évéché au XIVe siècle, conserva le siège épiscopal jusqu'à la Révolution. Le Sarladais, comme presque tout le Périgord, souffrit de la guerre de Cents Ans, au cours de laquelle la ville, fortifiée, subit maints assauts. Fidèle à la France, livrée aux Anglais par le traité de Brétigny, elle redevint française bien avant la bataille finale de Castillon. Très éprouvée par les guerres de Religion, elle vivota ensuite paisiblement. Sa situation écartée lui valut d'être laissée pour compte par le XIXe siècle. Elle stagna, connu un relative pauvreté. Le malheur des sarladais d'hier fait le bonheur des Sarladais d'aujourd'hui. Faute de moyens, les propriétaires et la municipalité ne purent mettre les vieilles architectures au goût ni percer d'autres rues de la république.

Au début des années 60, Sarlat fut officiellement considérée comme l'une des villes anciennes à restaurer en priorité. Les laides tuiles mécaniques chassaient peu à peu les lauzes, des maçonneries se lézardaient, des constructions parasites envahissaient les cours, mais l'essentiel pouvait être sauvé - et le fut. La "capitale du Périgord Noir" (titre plus séduisant que celui de sous-préfecture) vit ses façades resplendir à nouveau et ses vieux intérieur se moderniser. (je vous rassure : on n'avait peut être pas internet, mais le téléphone on l'avait. Si ! Si !). Il ne semble pas désagréable de vivre dans cette ville-musée, si l'on n'est pas allergique aux touristes : ET DIEU SAIT QU'IL Y EN A !!!